lundi 30 mars 2015

ENCORE UN NOUVEAU REPORT POUR LA LIGNE 11 DU MÉTRO ...

D’autres articles, l'un de France Bleue et l'autre de la Vie du Rail, confirment les informations de notre précédent article :  comme on dit, demain on rase gratis ! Il est vrai que ce métro est attendu depuis ... un siècle !

Contrairement toutefois à ce que dit France Bleue, il y a bien un problème de financement, puisque le projet ne serait financé qu'à hauteur de 900 millions d'euros sur un total de 1.300 millions. De plus une part semble être prévue d'être financée par le Conseil Général du 93 qui n'en a pas du tout les moyens - sauf à emprunter ! Et on sait ce qu'ont donnés les emprunts (toxiques) contractés par ce département les années passées.

Encore une chance : la ligne M11 du métro n'est que repoussée. La Tangentielle Nord pour sa part n'apparaît même pas dans le tableau de financement du CPER, ce qui semble vouloir dire que les travaux ne débuteront pas avant 2020, et de plus que la déclaration d'utilité publique ne serait plus valide : une nouvelle enquête d'utilité publique serait donc nécessaire ? La mise en service n'est pas pour demain !

La Tangentielle Nord est pourtant un projet vraiment essentiel pour la desserte de banlieue à banlieue du fait de sa rapidité - et donc de sa capacité à réduire la circulation automobile (à l'inverse du T1 qui, lui, est pourtant partiellement financé).

A noter qu'une fois de plus l'ouest est favorisé, de nouveau aux dépens du 9-3, puisque la Tangentielle Ouest Saint Cyr-Saint Germain - Achères est, elle, financée pour 284 millions.









vendredi 27 mars 2015

LE TRAMWAY T1 AUX DÉPENS DE LA MISE EN ROUTE DU MÉTRO M11 …

Parlons un peu du prolongement de la ligne de métro M11 que tout le monde attend.

On nous apprend que les travaux devraient démarrer cette année pour une mise en service qui serait prévue … en février 2022 ! Soit 7 ans pour réaliser ce prolongement de 6 km  : autant que pour réaliser les 23  km de tunnel sous la Manche ! Et une nouvelle fois un retard de 2 ans par rapport aux prévisions qui avaient précédé … Il est vrai que ce prolongement n'est attendu par les habitants que depuis plus d'un demi-siècle.

On nous parle de difficultés techniques, or on ne peut pas dire que le percement du tunnel sous la Manche en était dépourvu.

NON, la vrai raison est ailleurs : elle est financière et le fruit de choix politiques incohérents de la part de nos "décideurs". Le contrat de plan État/Région IdF 2015-2020 qui vient d'être signé entre Manuel Valls et Jean-Paul Huchon (après un nouveau simulacre de concertation) en apporte la preuve (voir ci-dessous).

Le choix a été fait de saupoudrer un peu tous les projets sans en financer complètement aucun, et surtout en ne choisissant pas d'accélérer - et même en retardant de plusieurs années - ceux qui sont essentiels et plébiscités par tous.

Ainsi, en choisissant de proposer de financer le prolongement du T1 à hauteur de 400 millions (soit de toute façon une somme insuffisante pour cette réalisation - et alors même que le quart de ce montant n'est à ce jour pas affecté : voir le tableau ci-dessous), on ampute le financement du prolongement de la ligne M11 (900 millions seulement, sur un budget total de 1300 millions : tiens, curieusement, ce sont 400 millions qui manquent, ceux affectés au T1 !). Et les 163 millions qui apparaissent dans le second tableau ci-dessous représentent la part "réservée" à la Seine-St-Denis, qui n'a absolument pas les moyens de financer ce montant ! Rappelons que ce montage financier est établi "sous réserve du bouclage du financement", on est donc loin du compte, aussi bien pour le T1 que pour le M11 …

On rappellera la position par rapport au prolongement du T1 dans chacune des villes concernées:

=> Bobigny est favorable à un tracé passant par La Folie, parce que cela permettrait à la ville d'avoir un accès direct vers le siège de Est-Ensemble et vers Romainville-Montreuil, contrairement à ce qui se passerait avec le tracé via la rue Jean-Jaurès dans Noisy;

=> la très grande majorité des habitants de Noisy-le-Sec est opposée au massacre de leur centre-ville (7 avis en ce sens  sur 8 lors de la concertation);

=> les habitants de Romainville sont faiblement concernés par le T1, par contre ils sont extrêmement demandeurs de la mise en œuvre du métro M11;

=> Montreuil est fortement demanderesse du passage du T1 sur la commune. Toutefois le projet en cours suscite des oppositions, notamment en ce qui concerne l'implantation du centre de remisage du tramway, alors même que les Murs-à-Pêches sont sans cesse grignotés et sont en voie de disparition. En même temps, la découverte récente et jusqu'ici masquée que le "Grand Paris Aménagement" voudrait récupérer les terrains autour du tracé du T1 pour y construire 5.000 logements a refroidi l'enthousiasme local pour le prolongement du tramway;

=> Rosny et Fontenay sont parfaitement indifférentes à la question, comme le montre le nombre ridiculement faible d'habitants de ces villes ayant participé à la concertation. Il est vrai que le terminus du T1 est prévu à … plus de 300 mètres à pied de la gare de Val-de-Fontenay …

Le projet de prolongement de la ligne de métro M11:

Contrat de plan relatif aux prolongement de M11 et du T1 :

mercredi 25 mars 2015

LA BIBLE REVISITÉE PAR LES ÉLUS DE MONTREUIL …

La parabole de la paille et de la poutre est une parole prononcée par Jésus-Christ dans son sermon sur la montagne, telle que la rapporte l'Évangile selon Mathieu:


« Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? Ou comment peux-tu dire à ton frère : Laisse-moi ôter une paille de ton œil, toi qui as une poutre dans le tien ? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère. »
Matthieu 7 -3.5

La morale de cette histoire est d'éviter l'hypocrisie consistant à relever les moindres défauts d'autrui, tout en ne voyant pas les siens propres, quels que grands ils puissent être.


À Montreuil, un certain nombre d'élus, à commencer par le maire PCF, monsieur Patrick Bessac, conjointement avec le maire de Fontenay, monsieur Jean-François Voguet, viennent de découvrir le projet de la structure Grand Paris Aménagement. Selon un document qui vient d'être diffusé, le gouvernement, dans son "plan de mobilisation pour l'aménagement et le logement d'Ïle-de-France", aurait pour ambition de construire environ 5.000 logements aux abords du tracé projeté du tramway.

Ces élus s'indignent du fait "que l'on puisse construire de façon autoritaire sur leur territoire", et proclament qu'ils n'abandonneront pas ces territoires à cette entité du Grand Paris qui "confisquerait à leurs villes des terrains leur appartenant", et ce "contre l'avis des élus et sans concertation avec nos populations". Certes, sans doute,  juste point de vue …

mais quelle belle indignation sélective ! Ces deux maires, par ailleurs, s'obstinent à soutenir ce tracé insensé du prolongement du T1 qui mutilerait le centre-ville de Noisy-le-Sec. Ainsi, selon eux, les Noiséens devraient subir sans protester les oukases de quelques politiciens et décideurs irresponsables ! Et de cela, ces deux maires non seulement ne s'en indignent pas — bien au contraire — mais surtout participent au déploiement de ce projet. Quelle superbe hypocrisie, quelle belles poutres dans leurs yeux !

De façon amusante, un autre défenseur obstiné du massacre du centre-ville de Noisy-le-Sec, le député PS de Montreuil Razzy Hammadi, s'efforce d'essayer d'apporter son grain de sel en voulant appuyer le gouvernement,  en publiant une diatribe acharnée contre ces élus PCF qui devraient selon lui "respecter l'intelligence de nos concitoyens", car "la caricature de leur position le dispute au ridicule de la manipulation". Sans doute est-ce là, avec ces propos autant martiaux que définitifs, un apport décisif à un débat biblique (qui fut parfois on le sait, pas très charitablement mené) … surtout en période électorale. Espérons qu'aucun Judas ne se mêlera à la controverse  !




Ils ne manquent pas de culot !
" Nous nous battrons pour garder nos espaces verts et nos quartiers pavillonnaires"

Cela rappelle étrangement Christian Favier, Président du Conseil Général du Val-de-Marne:
 
(Cliquez ci-dessous pour lire l'article du 24 août 2014 => )

                                                               Rappelez-vous




jeudi 19 mars 2015

UNE ENQUETE D'UTILITE PUBLIQUE PARFAITE (1)

PREMIER ARGUMENT DE NOTRE RECOURS "SOI-DISANT CONFUS" : l’insincérité de l’enquête publique 

(en bleu italique des extraits de notre premier mémoire dans le cadre de notre recours)

Pourquoi une enquête d'utilité publique :

La loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 - art. 236 a modifié l'article L123-1 du code de l'environnement : "L'enquête publique a pour objet d'assurer l'information et la participation du public ainsi que la prise en compte des intérêts des tiers lors de l'élaboration des décisions susceptibles d'affecter l'environnement."
L'enquête publique vise donc à :

  • informer le public ;
  • recueillir, sur la base d'une présentation argumentée des enjeux et parfois d'une étude d'impact, ses avis, suggestions et éventuelles contre-propositions ;
  • prendre en compte les intérêts des tiers ;
  • élargir les éléments nécessaires à l’information du décideur et des autorités compétentes avant toute prise de décision.

    L'étude d'impact et l'enquête d'utilité publique n'ont indiscutablement pas rempli l'objectif fixé par la loi.

    Nous ne reviendrons pas sur la question des dates de l'enquête, en période d'été malgré l’engagement du Chef de projet du CG 93. Comme nous nous y attendions le tribunal s'est retranché derrière le fait que le choix de cette période n'est pas contraire à la loi

    La question du choix des commissaires enquêteurs et surtout de leur président nous semblait et nous semble toujours un motif sérieux d'annulation de la DUP.

    Le président de la commission d'enquête n'a pas respecté les règles de déontologie attachées à sa mission, notamment en ne faisant pas preuve de neutralité. Il n'a pas mis en place le matériel (registres) de manière suffisante de telle sorte que plusieurs Noiséens on dû renoncer à émettre leurs observations. D'autres ont dû rédiger leurs avis sur des feuilles volantes sans garantie qu'elles soient bien prises en compte.

    Plus grave, compte tenu des conditions de désignation des commissaires enquêteurs définies dans l'article ci-dessous Monsieur Francis Vitel aurait du refuser cette mission :

    1. Décret n°2011-2018 du 29 décembre 2011 :

    « Art. R. 123-4.-Ne peuvent être désignés comme commissaire enquêteur, membre d'une commission d'enquête ou suppléant les personnes intéressées au projet, plan ou programme soit à titre personnel, soit en raison des fonctions qu'elles exercent ou ont exercées depuis moins de cinq ans, notamment au sein de la collectivité, de l'organisme ou du service qui assure la maîtrise d'ouvrage, la maîtrise d'œuvre ou le contrôle du projet, plan ou programme soumis à enquête, ou au sein d'associations ou organismes directement concernés par cette opération.
    « Avant sa désignation, chaque commissaire enquêteur, membre d'une commission d'enquête ou suppléant indique au président du tribunal administratif les activités exercées au titre de ses fonctions précédentes ou en cours qui pourraient être jugées incompatibles avec les fonctions de commissaire enquêteur en application de l'article L. 123-5, et signe une déclaration sur l'honneur attestant qu'il n'a pas d'intérêt personnel au projet, plan ou programme.
    « Le manquement à cette règle constitue un motif de radiation de la liste d'aptitude de commissaire enquêteur.

    Sur le site de la DIREN (Direction régionale de l'environnement Rhône Alpes) on peut lire :



    La règle à laquelle s'attache le Conseil d’État est donc celle d'une totale indépendance au sens « d'un militantisme affirmé » ce qui n'est pas le le cas de monsieur Vitel. Il aurait dû en informer l'autorité l'ayant désigné de cette incompatibilité.


    En effet si le mandat qu'il a exercé (conseiller municipal de Villemomble de 2001 à 2008) date de plus de cinq ans il n'en demeure pas moins un militant au sein de mouvements qui soutiennent vivement le projet. Sa présence sur la liste de monsieur Marc Daydie lors des élections municipales de 2014 l'atteste. Il a par ailleurs participé en tant que membre du Ceser à un rapport sur le financement des transports en Ile-de-France (20 mars 2003).



À plusieurs reprises, dans la tenue de leur mission comme dans le compte-rendu de l’enquête qu’ils ont diligentée, les commissaires-enquêteurs n’ont pas respecté le code d’éthique et de déontologie des membres de la CNCE, code auxquels ils se doivent de se soumettre . L'un d'entre eux a notamment dérogé à son devoir de neutralité tel qu'il est défini ci-dessus : des témoignages attestent de ce grave manquement, se traduisant par des tentatives d'influencer des propriétaires expropriés en les incitant à vendre leur maison (plusieurs attestations de témoins ont été jointes au mémoire).



...................................................



Le rapport des commissaires enquêteurs n'est pas sincère en ce sens qu'il ne reflète pas de manière objective les avis déposés sur les registres. Par ailleurs ses conclusions ne peuvent pas être considérées comme motivées contrairement aux prescriptions légales, les commissaires-enquêteurs dans leur rapport se contentant le plus souvent de prendre acte des réponses de la maîtrise d'ouvrage sans faire preuve d'esprit critique vis à vis de ces réponses. Leur rapport n'est pas sincère et pas vraiment motivé.



Il s'efforce de mettre en avant les arguments en faveur du projet avancés par une frange ultra-minoritaire des Noiséens : c'est le cas de la piétonnisation présentée comme plébiscitée («Tous les arguments avancés dans les registres, concourent à préconiser la création d’une zone piétonnière à circulation réglementée, ce que la Commission recommande dans son avis. ») alors qu’il n’en est rien, puisque seules 5 % des remarques préconisent cette solution : les commissaires s'autorisent alors à la recommander alors qu'elle est rejetée par une très forte majorité de Noiséens.



Mémoire en défense du Préfet de Seine St Denis :





Notre réponse au mémoire du Préfet :








Mémoire en défense de la RATP :





Les témoignages ont bien sûr été fournis dans les formes requises. Le rapporteur a bien précisé qu'il n'y avait pas de motif de les remettre en cause.


Mémoire en défense du CG 93 :








Le jugement :


Nos conclusions :

Il nous parait particulièrement choquant que d'une part  l'appartenance de deux des commissaires (dont le Président de la commission)  à un mouvement politique soutenant ardemment le projet et d'autre part le  comportement anormal (prouvé par plusieurs témoignages) de ce Président  ne soient pas de nature à entacher gravement l'enquête. Il apparait clairement  que ces éléments sont contraires aux textes juridiques auxquels nous avons fait référence.

lundi 16 mars 2015

L'APPEL AU BOYCOTT CIBLÉ DES COMMERÇANTS : UN PROCÉDÉ IRRESPONSABLE


Les défenseurs du tram sont fébriles, ils ont bien compris que malgré le rejet des recours auprès du tribunal administratif  le tramway n'est pas près de démarrer, d'une part parce que les recours ne sont pas terminés, et d'autre part parce qu'il y a quand même nombre de problèmes techniques (et financiers) non résolus et vraisemblablement impossibles à résoudre. 

Il faut dire que ces promoteurs noiséens du tram ont de qui tenir, puisqu'un ancien maire de Noisy, Jean-Louis Mons (celui qui s'était battu pour que le tram traverse Noisy) s'était vanté de se moquer de la disparition des petits commerçants, puisque lui-même revendiquait aller faire ses courses à Rosny 2 ...

Boycotter les commerçants qui disent non au tram, comme revendiqué dans l'affichette collée par certains : quelle bêtise ! Les commerces sont déjà tellement florissants qu'une telle initiative est vraiment d'une stupidité sans borne !

Qui plus est, cet appel est susceptible de poursuites judiciaires envers ses diffuseurs : en effet, la loi de 1881 punit d'un an d'emprisonnement et de 15.000 euros d'amende la provocation publique à la discrimination, et par ailleurs le code pénal (article 225-2) précise "qu'entraver l'exercice normal d'une activité économique" est bien une discrimination.



Il ne manquerait plus que nous appelions à boycotter les commerçants qui n'affichent pas leur opposition au passage du tram rue Jean-Jaurès ...

Ce qui est par ailleurs parfaitement stupide, c'est de réclamer le tram pour aller au marché. Si le T1 passait rue Jean-Jaurès le marché disparaîtrait obligatoirement : l'accès et le stationnement des commerçants seraient en effet impossibles. La position affichée de la maîtrise d'ouvrage suivie par le tribunal est d'ailleurs intéressante :
  • le marché n'est pas inclus dans le projet,
  • le marché ne sera pas supprimé
En fait le marché n'étant pas inclus dans le projet, cela ne coûte rien de dire qu'il ne sera pas supprimé, et cela permet de n'avoir pas à trouver des solutions pour le maintenir malgré la suppression des places de stationnement (pour les commerçants comme pour les clients) et la complexité de son accès.





vendredi 13 mars 2015

LA JUSTICE DE NOTRE PAYS À L'ŒUVRE …

Le  17 février 2014, les préfets de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne déclaraient d'utilité publique le projet de prolongement du tramway T1 de Bobigny à Noisy-le-Sec.

TramNon (de même que la ville de Noisy-le-Sec et que deux autres associations, les Murs à Pêches de Montreuil et 93 Environnement) déposait un recours en justice afin de faire annuler cette décision inique. Les arguments sur lesquels se basait notre association étaient à la fois extrêmement solides, argumentés et concordants :

- coût extrêmement élevé du projet (le tramway plus cher de France !) pour un rendement socio-économique défavorable;
- désastre annoncé pour le centre-ville de Noisy (trottoirs réduits jusqu'à 1,40 mètre à la sortie de la gare !);
- deux stations du T1 inaccessibles aux personnes à mobilité réduite (ce qui est contraire à la loi);
- grande insécurité (blocage de l'accès pompiers, quatre écoles à proximité de la voie, etc.);
- fermeture à venir du marché, faillites ou départs prévisibles de nombre de commerçants;
- mise à double-sens du boulevard Michelet irréalisable;
- suppression de l'autobus 545 et donc des transports publics pour toute une partie de la ville;
- mise sans issue de la rue Emile-Zola la rendant impraticable pour les pompiers, les éboueurs, les camions de déménagement …;
- suppression de 134 places de stationnement automobile sans solution de restitution;
- abattage de 150 arbres sur notre commune et augmentation de la pollution;
- enquête publique entachée d'irrégularités …

On a évidemment toute confiance dans la justice de notre pays ...

... mais toutefois, selon  que vous serez puissant ou misérable ...

Le tribunal administratif de Montreuil vient de rendre son jugement. Il va même au delà des recommandations du rapporteur qui préconisait le rejet de notre recours, mais qui prônait également néanmoins le rejet des prétentions du Conseil Général de Seine-Saint-Denis à nous réclamer 4.000 euros à titre de dommages. Il déboute également les recours des autres demandeurs. On rappellera qu'en tant qu'association vivant uniquement des cotisations (d'un niveau modique) de ses membres, nous n'avons évidemment pas les moyens de nous payer les services d'un avocat.

Citons juste un élément significatif quant au déroulement de cette procédure : le mémoire du Conseil Général 93, présenté par un cabinet d'avocat (alors que le CG 93 dispose d'un service juridique) nous a été transmis le jeudi 29 janvier (document expédié apparemment dans la plus grande précipitation, car il est bourré de fautes d'orthographe et n'est même pas paginé !). Le tribunal a alors immédiatement clôt l'instruction dès … le lendemain matin, le vendredi 30 janvier.

Pour info:
Article L761-1 :
"Dans toutes les instances, le juge condamne la partie tenue aux dépens ou, à défaut, la partie perdante, à payer à l'autre partie la somme qu'il détermine, au titre des frais exposés et non compris dans les dépens. Le juge tient compte de l'équité ou de la situation économique de la partie condamnée. Il peut, même d'office, pour des raisons tirées des mêmes considérations, dire qu'il n'y a pas lieu à cette condamnation."

On appréciera la prise en compte selon la loi de "l'équité et de la situation économique de la partie condamnée", et le traitement qui nous a été appliqué  … 

Et on rappellera- et c'est un comble - qu'une association telle la nôtre n'est autorisée à faire appel de ce jugement qu'uniquement dans la mesure où elle aurait les moyens de se faire accompagner d'un avocat — puisque celui-ci est obligatoirement requis à ce stade de la procédure !


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Les propos de monsieur Jean-Paul Lefebvre sur sa page Facebook nous obligent une fois encore à réagir. En matière de rejets de recours au tribunal administratif de Montreuil, cet élu a il est vrai une sacré expérience ! Cela devrait le rendre plus modeste et plus modéré dans ses propos, et cela d'autant plus que nos voies de recours ne sont pas épuisées.




Ce qui est plus gênant, et encore une fois diffamatoire - mais ce monsieur  est coutumier du fait —  c'est qu'il insinue un lien entre TramNon et la majorité municipale, alors que bien sûr il n'en est rien. Notre association est autonome, indépendante et n'a aucun lien avec une quelconque organisation politique — d'autant plus qu'elle n'a jamais sollicité une quelconque aide municipale en 13 années d'existence, alors qu'elle aurait été en capacité de le faire en tant qu'association loi 1901.


Dans les jours qui viennent nous allons vous présenter thème par thème les arguments que nous avons développés ainsi que les réponses invraisemblables des défendeurs (Préfet, RATP et Conseil Général 93). Vous pourrez ainsi "juger" par vous-mêmes y compris du  caractère prétendument "confus" de nos arguments.






mercredi 11 mars 2015

UNE COURSE DE 30 RHINOCÉROS RUE JEAN-JAURÈS


Il s'agit d'une campagne de sensibilisation aux dangers potentiels du tramway de Brest qui pourtant circule dans des avenues larges.

Imaginez ça rue Jean-Jaurès à l'heure de l’entrée ou sortie des écoles :

Cliquez sur "Voir la vidéo"…






lundi 9 mars 2015

VÉRITÉ À L'OUEST DU T1, ERREUR À L'EST !

Deux poids, deux mesures … selon que serez colombiens ou noiséens

Les habitants de la ville de Colombes ont refusé le tracé initial du T1 (partie Ouest), qui cisaillait le centre de leur agglomération. Ils ont, à juste titre, obtenu satisfaction. Au prix d'un détour — et donc d'un allongement de la ligne — le STIF a décidé de modifier le tracé, qui ainsi évite le centre-ville.

Fort bien, direz-vous … C'est que les autorités sont véritablement à l'écoute des citoyens ! Mais vous vous trompez, tout dépend du lieu où vous habitez.

Ainsi à Noisy-le-Sec, le tracé insensé prévu — et obstinément soutenu par les promoteurs du projet et par un certain nombre de politiciens — coupe la ville en deux, en dépit de l'opposition massive de nos concitoyens. D'autres solutions existent — pas plus coûteuses, ou même, pour certaines, beaucoup moins dispendieuses — mais l'entêtement et la bêtise ont décidé d'imposer leur point de vue …

Dans "Le Parisien 92" :





mercredi 4 mars 2015

MONSIEUR TROUSSEL, PRÉSIDENT DU CG 93, NE MANQUE VRAIMENT PAS DE CULOT !

La ficèle est un peu grosse : dire que c'est à cause des Noiséens que les rames du T1 ne peuvent pas être renouvelées !

En premier lieu il est bon de rappeler que TramNon avait dénoncé il y a déjà pas mal d'années le fait que les rames du T1 étaient des rames de "récup" issues du T2, et dont les Hauts-de-Seine ne voulaient plus. Sans doute étaient-elles justes bonnes pour le 9-3 ... Les promoteurs avaient répondu par le mépris.

C'est donc avec un certain amusement qu'aujourd'hui on voit des slogans tels que "notre tramway c'est le plus moche", "notre tramway c'est le plus lent".

Ensuite affirmer comme ose le proclamer monsieur Troussel que le Maire de Noisy doit cesser son obstruction est proprement indécent. Il s'agit là d'une minable petite tentative de chantage du genre : les pauvres utilisateurs du T1 sont condamnés à subir les affres d'un tramway inadapté ... et ce sont les Noiséens qui en sont la cause !

Il n'y a pas obstruction - si ce n'est cette obstination bornée de certains décideurs à vouloir imposer la destruction de notre centre ville - Il n'y a juste que le refus parfaitement justifié d'un projet inacceptable pour les Noiséens.




mardi 3 mars 2015

ENCORE UN ENFANT VICTIME DU TRAMWAY



Une fois de plus un enfant a été victime d'un tram.

Certes l'article ne donne pas de précisions sur les circonstances de l'accident. Le gamin a peut-être été imprudent, mais cet accident dramatique prouve une fois de plus qu'une ligne de voie ferrée en pleine ville est une grave source d'insécurité.

Cela devrait faire réfléchir les inconscients - et en particulier parmi eux certains Noiséens - qui veulent faire passer le tramway dans la très étroite rue Jean-Jaurès, au plus proche de quatre établissements scolaires et d'un conservatoire. 








dimanche 1 mars 2015

TRAMWAY ET COMMERCES SONT TRÈS LOIN DE FAIRE BON MÉNAGE !

Un article qui remet un peu les pendules à l'heure, et qui va peut-être finir par convaincre certains commerçants noiséens qui auraient tendance à croire les promesses mirifiques et fallacieuses des promoteurs du prolongement du T1.

Après la phase travaux - qui en général condamne définitivement un certain nombre de commerces - il s'avère que la reprise que certains espèrent est en fait parfaitement illusoire, bien au contraire. 

Ce qui est décrit ici, à Joué-lès-Tours (merci à William de son signalement !), se retrouve dans de nombreuses villes après la mise en place du tram, comme par exemple au Mans.

I

 
 
 

Une pièce de plus à mettre dans le dossier tramway et commerce :

http://tramnon.blogspot.fr/p/ci-dessous-un-article-du-parisien.html