EELV-Les Verts noiséens ont diffusé leur journal "Paroles":
…/…
Il est regrettable que des gens qui se présentent comme des défenseurs de l'écologie et se prétendent sérieux et "parti de gouvernement" — ou du moins de gouvernance locale — mettent en avant, pour défendre ce projet de tramway mutilant, des "arguments" totalement fallacieux.
En fait — et selon même les documents officiels de ses propres promoteurs — le prolongement du T1 par la rue Jean-Jaurès n'améliorerait en rien les conditions de santé des riverains, bien au contraire :
=> accroissement de la pollution ;
=> effet extrêmement modeste sur la réduction de la circulation automobile ;
=> fort impact sonore et vibratile à l'encontre des riverains ;
=> massacre à la tronçonneuse de près de 150 arbres sur la ville, quand on connaît leur rôle de purification de l'air et de climatisation.
SUR LA POLLUTION ATMOSPHÉRIQUE :
Quelques extraits des documents présentés à l'appui de l'enquête d'utilité publique :
Pièce G Page 509 de l'étude d'impact :
Ce tableau est sans appel : loin de faire diminuer la pollution l'arrivée du tramway l'augmenterait globalement. Ce n'est pas TRAMNON qui le dit mais les documents officiels de la maîtrise d'ouvrage.
Pour plus de détails voir l'ensemble de l'analyse dans notre dossier sous l'onglet "NUISANCES DU TRAM" :
https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=7391665100442586418#editor/target=page;pageID=2086782494661459349
SUR LE REPORT MODAL :
Ce terme indique la transformation d'utilisateurs d'automobiles en passagers de tramway. Bien entendu c'est l'objectif majeur des transports en commun, auquel nous adhérons complètement : faire baisser le nombre de voitures, et par voie de conséquence la pollution atmosphérique et sonore ; on le voit ci-dessus les prévisions ne confirment pas cette diminution : pourquoi ?
Tout simplement par ce que le report modal serait mauvais.
Voila ce que disait la Cour des Comptes en 2010 à propos du tronçon St Denis/Bobigny du T1 :
"En
revanche, ce bilan fait aussi ressortir un service rendu inférieur
aux objectifs du schéma de principe sur deux points importants : la
vitesse commerciale moyenne réelle n'est que de 17 km/h au lieu de
19 km/h et l'intervalle minimal entre rames est de 5 mn au lieu de 4
mn. La RATP considère que cette moindre performance en termes
de vitesse commerciale, qui est un facteur important de la
rentabilité socio-économique des infrastructures de transport,
s'explique par les difficultés de gestion des priorités de feux à
des carrefours entre trois gestionnaires différents. La
mise en service de ce projet a permis un report modal notable
d'anciens piétons (7,3 %), mais moins élevé que prévu pour le
trafic automobile (3,7 % au lieu de 6 %)."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire