dimanche 5 octobre 2014

LE ROULEAU COMPRESSEUR DE LA PROPAGANDE DU STIF ET DE SES ACOLYTES N'AURA PAS RAISON DE LA DÉTERMINATION DES NOISÉENS

Qu'on en juge au cours de la semaine qui vient de s'achever !

Le tir de barrage de la propagande pour imposer le lancement du projet destructeur de tramway T1 passant par la rue Jean-Jaurès à Noisy-le-Sec se poursuit, même s'il n'est ni pertinent, ni très raffiné…


=> Mardi 30 septembre : Quand Huchon dérape …

Un conseil municipal extraordinaire est organisé à la mairie de Montreuil, auquel sont conviés les maires des villes concernées par le projet tant attendu par tous du prolongement de la ligne 11 du métro : c'est donc là l'objet — et l'unique objet — de cette invitation aux autres villes représentées.

C'était sans compter sans le mépris et la morgue de Jean-Paul Huchon, président de région, qui s'est permis à cette occasion de mettre en avant et de défendre de façon très virulente le projet de prolongement … de la ligne T1 de tramway, alors que ce n'était absolument pas l'objet de la réunion !

Selon lui le projet se fera, quoi que puissent penser et faire ses opposants — et en particulier le maire de Noisy — qui a alors vertement répliqué à cette provocation de Huchon Jean-Paul. On rappellera que ce dernier n'en est pas à une contradiction près, puisqu'il avait estimé avec Claude Bartolone, lors d'une visite à Noisy, que  "la rue Jean-Jaurès est par endroit trop étroite pour supporter le passage à deux voies du tramway". Mais ça, c'était avant …







=> Mercredi 1er octobre : L'annonce précipitée de la décision du STIF

Très curieusement le communiqué du STIF (en date du 1er octobre) annonçant l'approbation des études d'avant-projet relatives au prolongement du T1 est publié très tôt dans la journée … Aurait-il été bouclé à l'avance, avant même le vote formel ? Il est vrai que cette décision avait déjà été annoncée publiquement la veille (le 30 septembre — et donc avant la réunion du STIF) par J.P. Huchon  lors de la réunion de Montreuil censée être dédiée spécifiquement à la ligne 11 du métro…




=> Vendredi 3 octobre : Quand un journaliste du "Parisien" se prend pour le petit télégraphiste du STIF …

Article paru dans "Le Parisien", même pas signé de son nom par un journaliste (R.T. ?) aux ordres , qui affirme que les travaux du prolongement du T1 débuteront en 2015, en reprenant aux mots près — en dépit de la déontologie professionnelle qui devrait le guider (voir ci-dessous) — l'intégralité de la propagande du STIF : 




<=  Un "article de journaliste" du "Parisien", vous croyez ?

… plutôt un "copier-coller" du communiqué de presse du STIF …

                                                     

Petit rappel de la déontologie du journaliste :
"Devoir d'informer, respect du lecteur, intérêt public, droit de savoir, indépendance à l'égard des pouvoirs politiques et économiques, obligation de rectifier toute information qui se révèle inexacte".



Comparaison mot à mot du communiqué de presse du STIF et de l'article du "Parisien" en découlant immédiatement (à noter que ce journaliste ne cite jamais sa source d'inspiration et n'emploie en aucune façon les guillemets qui devraient en l'occurrence — c'est un euphémisme — s'imposer en la matière):




Le journaliste dénommé "R.T." est toutefois obligé de reconnaître entre les lignes que le projet est très coûteux car il intègre notamment la réhabilitation de la zone traversée par l'ancienne autoroute sur Montreuil (destinée par l'ancienne maire Dominique Voynet à valoriser le nouveau quartier qu'elle a ardemment promu), et que les travaux dureraient encore plus longtemps qu'il n'était prévu à l'origine (merci pour les riverains : 4 à 5 ans de travaux infernaux … !). Il "oublie" juste de préciser que quatre procédures juridiques sont en cours pour s'opposer au projet, que les pompiers n'ont pas donné leur accord, que le financement n'est pas assuré — alors même que notre pays, à tous les niveaux, est englué dans une dette abyssale, etc.

Comme à son habitude le "Parisien" se permet de ne pas donner la parole aux opposants au projet ni de citer leurs arguments, s'évitant ainsi sans doute de déplaire aux autorités en place …




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