lundi 15 décembre 2014

CE QU'ILS VEULENT FAIRE DE NOISY … (4) AVENUE GALLIÉNI ET RUE ANATOLE-FRANCE

Très nombreuses seront les voies de la ville affectées par le projet s'il était mis en œuvre. Mais, en dehors de la rue Jean-Jaurès (cf notre article qui précède), quatre voies seraient particulièrement touchées: l'avenue Galliéni, la rue Anatole-France et les boulevards Michelet et de la République, ainsi que leurs abords.


AVENUE GALLIÉNI :

Cette voie et ses résidents ont déjà beaucoup souffert du prolongement du T1, réalisé il y a une douzaine d'années. En dehors même des désagréments causés par le passage du tramway (destruction de maisons pour réaliser la ligne, vibrations affectant depuis les habitations adjacentes), l'avenue porte toujours — en dépit de promesses toujours réitérées — les traces de ces travaux, avec les "dents creuses" toujours non comblées, tandis que nombre de commerces ont définitivement fermé leur porte.

Si le projet actuel était mis en œuvre, les riverains, les premiers  — mais aussi  les personnes de passage — subiraient des préjudices à plusieurs niveaux :


- comme dans toutes les zones concernées, travaux durant une longue période, avec accès des riverains uniquement en dehors des horaires de chantier (cf notre article "Cinq années de travaux infernaux") ;


- rétrécissement des trottoirs ;


- nouvelle suppression de 13 places de stationnement ;


- si une piste cyclable est créée, celle-ci est complètement discontinue (soit elle n'existe cvarrément plus sur un certain nombre de tronçons, soit elle est positionnée … sur le trottoir). On rappelera l'objectif qui avait été fixé dans l'étude d'impact en 2013 : "Les objectifs de cette requalification sont de permettre la création d'un initéraire cyclable tout au long de l'axe Galliéni (…) La réduction des surlargeurs permet la création d'un itinéraire cyclable de l'ex RN3 jusqu'à la gare RER de Noisy-le-Sec". Par ailleurs sa largeur est loin d'être aux normes requises, alors qu'elle jouxte de très près les voitures stationnées, avec les risques inhérents aux ouvertures de portières. 


- là comme ailleurs, abattage d'arbres, notamment pour permettre la création de la piste cyclable évoquée. Sur l'avenue, 21 sont voués à être supprimés.





RUE ANATOLE-FRANCE :


- abattage massif des arbres (77 étaient prévus lors de l'enquête publique, ce nombre a depuis été porté à 150) : "L'alignement de pruniers et d'érables rouges existant entre la rue de Brément et la rue Auffret n'a pu être conservé", tandis que "les très beaux Gingko de la placette de la rue de la Veuve Aublet doivent être abattus" …  précise l'AVP ;

- rétrécissement des trottoirs ;


- suppression de 38 places de stationnement :"Le peu de places disponibles ne permet pas de restituer le stationnement de manière satisfaisante" écrit doctement le maître d'ouvrage, après la promesse de restitution ;



- suppression de nombreuses entrées (13) de portes cochères ;







- impossibilité dorénavant

d'accéder à certains
garages privés (6 identifiés
sur Noisy):








- impossibilité pour le garage Peugeot de garer les véhicules clients ;

- fermeture de l'accès à la rue Émile-Zola
et érection en lieu et place d'un mur de soutènement. Compte tenu des
problèmes considérables posés par
cette réalisation (composition friable
des sols, nappe, importants remblais nécessaires …), aucune solution  technique de réalisation n'est à ce jour validée dans l'AVP:





- sur la place Carnot, à la sortie
de Noisy, plusieurs bâtiments
seront démolis, bien que l'AVP 
reconnaisse que ces bâtiments
représentent une grande cohérence.





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Notre prochain article : Les boulevards Michelet et de la République
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2 commentaires:

  1. La police municipale n'a plus ses locaux à côté de la boulangerie, ils sont à la place des bains douches presque en face de la mairie de Romainville, en face de Monoprix.
    La municipalité n'a pas averti les Romainvillois qu'il était susceptible d'y avoir des démolitions d'immeuble à la place Carnot, qu'en sera-t-il sur le Bl. Barbusse ? Des surprises nous attendent-elles ?
    Pour faire avaler une pilule, des élus sont capables de bien des bassesses !

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  2. C'est la Croix Rouge qui s'est installé dans les locaux qu'occupait la police municipale.

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