Source : Le Journal du Dimanche du 27/09/2015
Mais non, monsieur Stéphane Troussel, le président PS du Conseil départemental, persévère dans les dépenses coûteuses et incertaines. C'est ainsi, en dépit de ressources totalement inexistantes, qu'il poursuit son obstination à vouloir imposer aux Noiséens la destruction de leur centre-ville par un tramway que le département devra financer à hauteur de l'ordre de 100 millions d'euros (pour mémoire, la convention de financement n'existe toujours pas et sera éventuellement reportée au mieux au printemps 2016).
Ce qui est encore plus grave, c'est qu'il s'est déjà permis d'imposer le déplacement des réseaux, sans du tout être sûr que ces travaux préliminaires à ceux du tramway auront une quelconque utilité. En effet, on est vraiment très loin d'être certain que le prolongement du T1 s'effectuera par la rue Jean-Jaurès, voire même s'effectuera tout court.
Au moins deux raisons à cela. D'une part le financement n'est pas bouclé, mais surtout les graves questions de sécurité sur la traversée de notre ville ne sont pas résolues : plus d'un an et demi après la déclaration d'utilité publique, le dossier de sécurité nécessaire au démarrage des travaux est toujours inexistant. Cela confirme d'ailleurs nos doutes quant à l’existence d'une solution fiable et acceptable pour garantir le projet.
Il est irresponsable d'engager des fonds publics (nos impôts) pour des travaux qui sont susceptibles d'être inutiles.
Fort mécontent du blocage actuel de ces travaux, monsieur Troussel s'est permis de venir admonester sur place les élus noiséens, et a saisi le préfet afin qu'il fasse exécuter les travaux … Et ce vendredi, il a fait intervenir la police pour protéger la destruction des jardinières de la place Jeanne-d'Arc, alors même que les soutiens au maire de Noisy se multiplient aux niveaux départemental et régional:
Source : Le Parisien du 02/10/2015
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