"L'association noiséenne pour le respect des conditions de vie des riverains jouxtant les voies ferrées", dont Mme Girard (voir ci-dessous) est la cheville ouvrière, a été fondée en 1996, soit … il y a près de 20 ans. L'objectif était d'agir pour protéger les riverains de la voie ferrée au Petit Noisy (soit environ 1500 personnes) des nocivités (bruit, pollution, nuisances dues aux travaux …) générées par les infrastructures ferroviaires.
Ce combat a notamment porté sur l'exigence de voir le quartier protégé de ces bruits par la mise en place de protections phoniques. Après avoir obtenu la reconnaissance du problème par les autorités en 2001, avec les tergiversations du Conseil Général 93, les travaux préliminaires n'ont commencé qu'en 2011, soit … 10 ans après, pour aboutir en fin 2014, et ont consisté en l'édification de murs antibruits sur 3 km et la pose de doubles vitrages dans 230 logements (pour un montant total de 15,8 M€).
On constate bien là :
- la nécessité de la mobilisation des habitants sur les questions les concernant;
- les obstacles qu'ils rencontrent face — au mieux à la pesanteur, au pire à l'hostilité — des "milieux dirigeants" et des "pouvoirs publics" (près de 20 années pour aboutir à la résolution du problème !);
- sur un autre mode, la question du prolongement du tramway T1 soulève des questions du même ordre : les difficultés de la prise en compte des besoins réels des citoyens, et simplement ... leur écoute.
Source : Le Parisien
Le président PS du département, Stéphane Troussel, se félicite de cette avancée. Gageons qu'il pourrait être logique avec lui-même en tenant un raisonnement équivalent en ce qui concerne le T1, au lieu de vouloir imposer aux Noiséens un projet destructeur pour la ville et générateur de nuisances à tous niveaux pour ses habitants !
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