QUAND LE T1 S'INVITE AU CONSEIL MUNICIPAL NOISÉEN

Monsieur Lefebvre (Groupe socialiste et citoyen), au milieu de ses habituelles rodomontades pontifiantes, s'est une nouvelle fois distingué lors du dernier Conseil municipal ce 1er décembre en faisant référence à TramNon lors du débat sur la pôle gare.

C'est avec plaisir que nous constatons que monsieur Lefebvre suit fidèlement notre blog. Son interprétation de nos propos laisse malheureusement penser qu'il ne comprend pas bien — ou fait semblant de ne pas comprendre — ce que nous écrivons.

En effet, si nous trouvons anormal que les Noiséens financent une partie des études relatives au pôle gare, c'est surtout par rapport au fait que le département ne participe pas à ce financement. Cela ne le choque pas — ce qui ne nous étonne pas vraiment, vu que comme adjoint aux finances il avait augmenté en son temps les impôts locaux noiséens de 20% !

Monsieur Lefebvre considère que monsieur Rivoire "a capitulé sur le T1. Votre divorce avec TramNon n'est pas loin", poursuit-il. Pour qu'il y ait divorce il faut qu'il y ait eu mariage, or nous, en tant qu'association TramNon*, avons toujours eu une conception différente de celle de monsieur Rivoire sur ce dossier : en premier lieu nous pensons que ce projet ne doit pas être mis en œuvre quel que soit le tracé, compte tenu de son coût exorbitant et de ses conséquences négatives sur la vie locale. Nous ne pensons pas que cette position soit celle de la majorité municipale. Ainsi nous nous opposons à l'option d'un tracé via la Folie, dans la mesure où ce tracé ne résoudrait en rien la question du blocage de la rue Émile-Zola, blocage absolument irrecevable pour les habitants du Haut-Noisy.

Le combat politique ne permet pas de dire n’importe quoi, comme lorsque monsieur Lefebvre s'était pris les pieds dans le tapis - et s'était une fois de plus ridiculisé  et discrédité, même par rapport à ses propres camarades - en nous accusant de manière diffamatoire sur les réseaux sociaux de faire diffuser nos tracts aux frais de la Mairie, donc à la charge des contribuables.

* Pour information, depuis que nous existons (2001) nous n'avons jamais sollicité en tant qu'association la moindre aide financière de la municipalité — quel que soit son bord politique — alors même que nous étions en droit de le faire.

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Monsieur Deleu (Groupe En avant Noisy) a précisé que le T1 aujourd'hui n'est pas financé, et que ce qui manque est la part départementale.

Par ailleurs il a rappelé que les élus de gauche n'avaient pas considéré en 2015 qu'il fallait mettre de l'argent sur le pôle gare. Ainsi madame Bord avait alors expliqué que mettre de l'argent public dans des études sur ce pôle gare était parfaitement illégitime.

"La position de la ville reste favorable au tracé par la Plaine Ouest", précise-t-il de nouveau. L'avant-projet provisoire ne nous satisfait pas, continue-t-il, notamment en réduisant la place des vélos et des piétons,  en mettant en double-sens le boulevard Michelet, etc. On accepte que le STIF mandate de nouvelles études, études complémentaires réalisées - ce qui est nouveau - sous la maîtrise d'ouvrage du STIF  … "Rendez-vous dans un an", conclut-il.

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Quant aux propos de monsieur Garnier (Groupe "Rouge et Verte, la Gauche Ensemble) ils sont intéressants : " Le département a fait des choses pour que le tramway arrive, il a fait un certain nombre de travaux de sous-sol qui ne se voient pas beaucoup mais qui coûtent une fortune".

"travaux qui ne se voient pas beaucoup" : les résidents de la place Jeanne-d'Arc et de la rue Anatole-France ainsi que les usagers des autobus déplacés 105, 145, 545 et 301 apprécieront …

Ces travaux de sous-sol (dévoiement de réseaux) qui coûtent si chers ("une fortune", aux dires mêmes de monsieur Garnier !), ce sont justement ceux que nous dénonçons depuis bien longtemps : des travaux dévastateurs (promenez vous donc devant la mairie …), aux frais des contribuables, pour un projet qui n'est pas viable tel qu'il est arrêté aujourd'hui ! On peut se poser la question de leur légalité même. Rappelons également que le département est incapable de financer sa part prévue dans le financement même du prolongement du tramway.

 Monsieur Garnier se félicite de la réfection de la rue Jean-Jaurès effectuée il y a quelques années. Ce serait comique si ce n'était pas si triste : en effet, s'il avait été cohérent et logique avec lui-même, il aurait dû à cette époque, à l'occasion de ces travaux, proposer un réalignement de la rue Jean-Jaurès sur sa plus grande largeur, ce qui aurait dans ce cas permis de rendre possible son projet de passage du tramway …