lundi 7 octobre 2013

Rapport des commissaires enquêteurs (suite) : LE CHOIX DU TRACÉ


Dans le document que nous avons transmis aux commissaires
 enquêteurs nous avons démontré que les arguments justifiant le 
choix du tracé rue Jean-Jaurès étaient fallacieux.

La maîtrise d'ouvrage se réfère toujours à la comparaison de 2008
(qui était déjà malhonnête), or le tracé aujourd'hui proposé par le maire
de Noisy n'est pas le tracé de 2008 et offre des avantages bien supérieurs.
Nombreux sont ceux qui ont vu de multiples avantages au tracé proposé 
par le maire Noisy et, notamment, l'AMUTC et JP Brard l'ancien maire de 
Montreuil (pourtant d'ardents défenseurs du projet).

La maîtrise d'ouvrage campe sur un argumentaire qui ne tient pas la route :







 
 
Si on se réfère à la concertation de 2008 on se rend compte déjà compte de la malhonnêteté de la comparaison tracé ouest et Jaurès :

  • expropriations moins importantes sur le tracé Jaurès : FAUX : en 2008 on avait passé sous silence l'élargissement de la rue A.France entre la rue J.Auffret et la rue du Parc. Les expropriations qui découlent de cet élargissement seraient bien plus importantes que celles nécessitées par un passage rue du Parc.

  • nombre de places de stationnement supprimées plus important sur le tracé ouest : FAUX bien sûr : la suppression des places de stationnement et l'impossibilité de les restituer est un des problèmes majeurs du tracé Jaurès qui ne se pose pas rue du Parc,

  • une requalification des espaces publics traversés : FAUX : on ne voit pas bien en quoi le passage d'un tramway rue Jean-Jaurès permettrait une requalification, alors qu'au contraire la plaine ouest offre des possibilités de requalification,

  • redynamisation des commerces  : FAUX : l'exemple du T1 de St Denis à Noisy à  montré bien au contraire que l'arrivée du tram avait coïncidé avec la mort des commerces.

  • projet moins onéreux :FAUX : le nombre d’expropriations plus important, le dédommagement des commerçants, les difficultés d'insertion, l'éventualité d'une alimentation par le sol ou par batteries impliqueraient nécessairement un surcoût sur le tracé Jaurès qui compenserait largement les coûts présentés sur le tracé ouest. Par ailleurs si le seul inconvénient du tracé ouest était le surcoût, cet argument est inacceptable compte tenu du coût astronomique du projet essentiellement dû aux aménagement sur la partie Montreuil/Romainville.

  •  possibilité de circuler à vélo rue Jean-Jaurès : en quoi le tramway permettrait de mieux circuler en vélo rue Jean Jaurès? Cela aurait été vrai si le projet avait prévu une piste cyclable comme l’exigeait la délibération du conseil municipal du 18 juin 2009. Dans le cas du projet présenté la circulation à bicyclette en mixité avec les trams serait particulièrement dangereuse.

Les arguments sur lesquels s'appuie la maîtrise d’œuvre pour imposer en force le tracé Jaurès sont malhonnêtes et ne résistent pas à la plus élémentaire analyse.



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