dimanche 17 avril 2016

POUR UNE FOIS, UN BON ARTICLE DU "PARISIEN" SUR LE T1

Il n'est pas si fréquent que l'on puisse se féliciter d'un article du "Parisien" relatif au projet de prolongement du T1.

Le 11 avril dernier, ce long article publié dans le quotidien met en avant les effets pervers de ce projet. Des effets pervers bien connus des riverains de l'avenue Galliéni à Noisy, où les maisons murées ont laissé la place à de nombreuses dents creuses.

Mais surtout, cet article est l'occasion pour le journaliste du "Parisien" de s'offusquer du coût astronomique du projet (le plus cher de France !), coût astronomique que nous dénonçons depuis des années.

Il cite Corinne Valls, vice-présidente du Conseil départemental en charge des transports et maire de Romainville : le projet aurait déjà coûté plus de 40 millions d'euros en études ! Elle laisse entendre que l'importance de ce montant justifierait de ne pas revenir en arrière.

Ce raisonnement est stupide, scandaleux et irresponsable de la part d'une élue gaspillant ainsi l'argent public, alors même que le département - et pas seulement lui - est au bord du dépôt de bilan, et que les contribuables du 93 viennent de voir leurs impôts locaux s'accroître de près de 10 %.

En effet, comment a-t-on pu dépenser une telle somme en études et laisser se poursuivre cette fuite en avant !? Comme nous le disait sans honte un responsable du projet : "Cela fait des années que je travaille sur ce projet.  Je ne vais quand même pas l'abandonner maintenant !" . Cela est sans doute dû à l'acharnement de vouloir imposer un tracé impossible et inacceptable. En effet, les sommes importantes dépensées n'ont pas permis de démontrer la faisabilité du tracé proposé sur Noisy. 

Quand on s'est engagé sur une mauvaise voie il y a deux solutions : la mauvaise, qui est de s'obstiner en dépit de tout, et l'intelligente qui consiste à reconnaître qu'on s'est trompé et à rectifier le tir.

Errare humanum est ... Perseverare diabolicum !

La nouvelle présidente du STIF et de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, s'est engagée publiquement à faire procéder à un réexamen du projet. Elle nous l'avait confirmé dans le courrier qu'elle nous a adressé après qu'elle soit venue constater sur place les conséquences qu'auraient pour les Noiséens un tracé par la rue Jean-Jaurès.




2 commentaires:

  1. c'est assez consternant voire assez affligeant... Le maire de Noisy fait recours sur recours, laisse pourrir la situation laquelle induit des problèmes de sécurité et l'impossibilité de vendre pour les familles noiséennes concernées dans l'article, et vous vous en félicitez... tout ca pour satisfaire les riverains les plus bourgeois qui résident du coté du boulevard michelet et qui s'opposent au passage de ce boulevard en double sens de circulation...
    Lorsque Corinne Valls annonce qu'il ne faut pas dépenser 1 centime de plus en étude vous savez que c'est le maire de noisy et son projet qui sont visés... Mais ca n'a pas l'air de déranger ... c'est avec l'argent du contribuable noiséen que tout ceci est payé

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  2. Ce qui ne semble pas vous gêner c'est le coût disproportionné de ce projet comme le montre très bien l'article.
    Le coût annoncé par Corinne Valls est du nimporte quoi. Qui peut croire qu'on a dépensé 50 millions d'euros en études ou alors cela mériterait un audit par ce que on pourrait se poser de sérieuses questions.
    Ce qui est consternant c'est effectivement les sommes engagées pour des travaux de dévoiement et d'achat de maison pour un projet irréalisable en l'état.

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