Ce mardi 23 avril, le Conseil Général 93, avec délégation du STIF, avait organisé, dans le cadre de la « mise
en service du tramway »,
une réunion de « démarche d’accompagnement des commerçants ».
Une centaine de
personnes y étaient présentes, à Gérard-Philipe, commerçants, clients et élus
(à l’exception notable du PS, du PC et des Verts) .
Une nouvelle fois, les
responsables politiques du projet (Jean-Paul Huchon, son adjoint Pierre Serne
et Stéphane Troussel, Pdt du CG 93) s’étaient bien gardés de venir défendre
leur projet. Ils avaient envoyé au feu quelques techniciens et autres seconds
couteaux.
L’actuel maire, Laurent
Rivoire, ainsi que les deux maires précédentes, Nicole Rivoire et Alda
Pereira-Lemaître, y ont réaffirmé leur opposition ferme et définitive au projet
de passage du T1 par la rue Jean-Jaurès. M. Rivoire a dénoncé le caractère
fallacieux des arguments des tenants de ce projet. Devant l’attitude du public,
huant le projet, les envoyés du Conseil Général ont failli quitter la séance …
Ce qui a frappé
l’assistance – au-delà de la nocivité du projet — est le degré d’amateurisme et
de méconnaissance des promoteurs du projet. Quelques exemples :
• A la question de
savoir où seraient repositionnées
la centaine de places de parking supprimées, la réponse a été : 1- Une
soixantaine sur une zone adjacente rue Saint-Denis… dont le maire a tout de
suite précisé que cet emplacement avait été réservé par la municipalité pour
construire— 2- sur deux terrains … l’un appartenant aux résidents d’un
immeuble, l’autre affecté au stationnement des véhicules municipaux !
• A la question du
stationnement futur des camionnettes du marché, il a été répondu qu’elles
pourraient se garer … dans la parking souterrain de la place des Découvertes,
dont chacun sait bien que la plupart des camionnettes et autres camions ne
peuvent y accéder compte tenu de la faible hauteur du plafond du parking … et
qu’en plus il faudrait transbahuter des centaines de cagettes par un petit
escalier.
• A la question :
et quid du problème du ramassage des ordures dans la rue Jean-Jaurès, avec les
camions poubelles bloquant le tramway ? , il fut répondu … que le problème
n’avait pas encore été étudié !!!
• A la question que le
séparateur entre la voie montante et la voie descendante était dangereux et
bloquait une éventuelle nécessité de passer sur l’autre voie, il fut répondu …
que ce serait un séparateur « franchissable « … De l’art de raconter
n’importe quoi, ou tout et son contraire !
• A la question cruciale
de la sécurité , puisque les pompiers ne pourraient plus accéder facilement à
un sinistre – où même seraient totalement bloqués — il fut répondu … que la
question était en cours d’examen, et qu’un avis était attendu de la part de la
Brigade de Sapeurs-Pompiers. On sait que les promoteurs de tels projets, en cas
de sinistre et d’atteintes aux personnes, sont poursuivies pénalement et
risquent de très lourdes condamnations…
• A la question des
indemnités prévues pour les commerçants, il fut répondu qu’il « serait
tenu compte de la réalité ». On sait que pour le T3 parisien, il n’a été répondu (et encore que très partiellement) qu’à un tiers des demandes. Là, le département a précisé qu’un effort serait fait pour atteindre un taux de
réponse des deux-tiers …
• Sur le coût du
projet: il avait été répondu à la réunion précédente que le coût du projet se
montait à 450 millions d’euros, alors même que les derniers documents officiels
font état d’un coût de 640 M€. A la question de l’affirmation de Pierre Serne
selon laquelle le budget du projet avait été provisionné, les animateurs de la
réunion, très gênés, ont prestement esquivé la question …
• Sur l’enquête
publique : elle se ferait vraisemblablement du 15 juin au 15 juillet 2013,
soit pour une part pendant les congés d’été, alors même que G. Dufour, chef du
projet T1 au département, avait écrit dans son compte-rendu de la rencontre
avec les commerçants le 25 février que
« je confirme que l’enquête publique ne se tiendra pas pendant
l’été 2013, mais qu’elle aura lieu avant ou après la période de congés d’été
2013 »
Des situations de tramways existant dans des villes de province avec des largeurs de rue comparables à la rue Jean Jaurès ont été montrées. En fait les exemples n'ont aucun rapport avec la rue Jean Jaurès ; le cas le plus significatif est celui d'Angers : il ne s'agit pas d'une rue principale avec commerçants, et de plus l'alimentation se fait par le sol !!!!
Ce mardi 23 avril, le Conseil Général 93, avec délégation du STIF, avait organisé, dans le cadre de la « mise en service du tramway », une réunion de « démarche d’accompagnement des commerçants ».
Une centaine de
personnes y étaient présentes, à Gérard-Philipe, commerçants, clients et élus
(à l’exception notable du PS, du PC et des Verts) .
Une nouvelle fois, les
responsables politiques du projet (Jean-Paul Huchon, son adjoint Pierre Serne
et Stéphane Troussel, Pdt du CG 93) s’étaient bien gardés de venir défendre
leur projet. Ils avaient envoyé au feu quelques techniciens et autres seconds
couteaux.
L’actuel maire, Laurent
Rivoire, ainsi que les deux maires précédentes, Nicole Rivoire et Alda
Pereira-Lemaître, y ont réaffirmé leur opposition ferme et définitive au projet
de passage du T1 par la rue Jean-Jaurès. M. Rivoire a dénoncé le caractère
fallacieux des arguments des tenants de ce projet. Devant l’attitude du public,
huant le projet, les envoyés du Conseil Général ont failli quitter la séance …
Ce qui a frappé
l’assistance – au-delà de la nocivité du projet — est le degré d’amateurisme et
de méconnaissance des promoteurs du projet. Quelques exemples :
• A la question de
savoir où seraient repositionnées
la centaine de places de parking supprimées, la réponse a été : 1- Une
soixantaine sur une zone adjacente rue Saint-Denis… dont le maire a tout de
suite précisé que cet emplacement avait été réservé par la municipalité pour
construire— 2- sur deux terrains … l’un appartenant aux résidents d’un
immeuble, l’autre affecté au stationnement des véhicules municipaux !
• A la question du
stationnement futur des camionnettes du marché, il a été répondu qu’elles
pourraient se garer … dans la parking souterrain de la place des Découvertes,
dont chacun sait bien que la plupart des camionnettes et autres camions ne
peuvent y accéder compte tenu de la faible hauteur du plafond du parking … et
qu’en plus il faudrait transbahuter des centaines de cagettes par un petit
escalier.
• A la question :
et quid du problème du ramassage des ordures dans la rue Jean-Jaurès, avec les
camions poubelles bloquant le tramway ? , il fut répondu … que le problème
n’avait pas encore été étudié !!!
• A la question que le
séparateur entre la voie montante et la voie descendante était dangereux et
bloquait une éventuelle nécessité de passer sur l’autre voie, il fut répondu …
que ce serait un séparateur « franchissable « … De l’art de raconter
n’importe quoi, ou tout et son contraire !
• A la question cruciale
de la sécurité , puisque les pompiers ne pourraient plus accéder facilement à
un sinistre – où même seraient totalement bloqués — il fut répondu … que la
question était en cours d’examen, et qu’un avis était attendu de la part de la
Brigade de Sapeurs-Pompiers. On sait que les promoteurs de tels projets, en cas
de sinistre et d’atteintes aux personnes, sont poursuivies pénalement et
risquent de très lourdes condamnations…
• A la question des
indemnités prévues pour les commerçants, il fut répondu qu’il « serait
tenu compte de la réalité ». On sait que pour le T3 parisien, il n’a été répondu (et encore que très partiellement) qu’à un tiers des demandes. Là, le département a précisé qu’un effort serait fait pour atteindre un taux de
réponse des deux-tiers …
• Sur le coût du
projet: il avait été répondu à la réunion précédente que le coût du projet se
montait à 450 millions d’euros, alors même que les derniers documents officiels
font état d’un coût de 640 M€. A la question de l’affirmation de Pierre Serne
selon laquelle le budget du projet avait été provisionné, les animateurs de la
réunion, très gênés, ont prestement esquivé la question …
• Sur l’enquête publique : elle se ferait vraisemblablement du 15 juin au 15 juillet 2013, soit pour une part pendant les congés d’été, alors même que G. Dufour, chef du projet T1 au département, avait écrit dans son compte-rendu de la rencontre avec les commerçants le 25 février que « je confirme que l’enquête publique ne se tiendra pas pendant l’été 2013, mais qu’elle aura lieu avant ou après la période de congés d’été 2013 »
Des situations de tramways existant dans des villes de province avec des largeurs de rue comparables à la rue Jean Jaurès ont été montrées. En fait les exemples n'ont aucun rapport avec la rue Jean Jaurès ; le cas le plus significatif est celui d'Angers : il ne s'agit pas d'une rue principale avec commerçants, et de plus l'alimentation se fait par le sol !!!!
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